Une fois n’est pas coutume, je vais vous livrer un billet plus personnel, plus intime que les précédents.
Il y a trois ans, je plaquais toute ma vie professionnelle pour me consacrer à l’écriture. Un choix un peu dingue aux yeux de certains. Et ils ont sûrement raison.
Cette semaine paraissait le Waldgänger en format papier, mon premier roman se situant dans Yumington.
Bref bilan.
Il y a trois ans donc, après avoir quitté mon dernier boulot, j’étais face au choix suivant : poursuivre dans la voix traditionnelle du développement de carrière (nouvelles directions générales, nouveaux postes dans le marketing, dans le commerce ou que sais-je encore) ou me consacrer à ce que je considérais comme l’une de mes principale source de joie, raconter des histoires.
Après de nombreuses heures de discussion avec celle qui m’accompagne dans la vie et au regard de sa détermination qui à l’époque était sans doute plus grande encore que la mienne, j’ai opté pour la seconde option : écrire.
Aujourd’hui, mes revenus ont été divisés par quatre, je bosse dur, parfois jusqu’à 16 heures par jour pour gagner un salaire minimum, mais surtout j’écris.
Je suis publié en numérique et format papier chez Bragelonne.
Des regrets?
Absolument aucun. Jamais je n’ai été aussi heureux, à part peut-être durant mes années « sapeur-pompier » . Certes j’ai renoncé aux costumes de marque, aux restos de luxe, aux rendez-vous dans les salons de grands hôtels parisiens.
Tout cela ne me manque en rien. Bien au contraire, je me sens bien plus léger. Délesté du poids des apparences. Une sensation sur laquelle je n’aurais pas parié il y a quelques années.
Tout ce que j’ai perdu en avoir, je l’ai gagné en plaisir, en joie au quotidien. En « raison » me semble-t-il aussi. Sensation de n’avoir jamais été sur mon « chemin véritable » jusqu’à cette décision qui à l’été l’objet de nombreuses inquiétudes et interrogations de beaucoup de ceux qui m’entouraient. A dire vrai, je les avais déjà un peu habitué à des choix de carrière étranges.
Aujourd’hui, je suis à ma place.
Cela n’écarte pas bien évidemment les moments de doute et d’interrogations. Mais ceux-ci sont éphémères. Bien plus éphémères que ceux qui me hantaient alors que je menais une vie professionnelle « classique ».
Pourquoi?
Parce qu’encore une fois, je suis à ma place et que lorsque l’on est sur son chemin, les problèmes se résolvent pour la plupart d’eux-mêmes.
Je me rends compte aujourd’hui que ma décision a été un véritable choix de vie, dont je découvre tous les jours les avantages et inconvénients. Oui, je crois bien que c’est une véritable aventure que j’ai la chance de connaitre.
J’y reviendrai dans de futurs billets.
A suivre donc.
Pour en savoir plus sur mon univers, vous pouvez aller ici : Yumington.com