Où je vous remercie, où j’essaie de partager avec vous un retour d’expérience, où je vous parle de mes futurs projets.
Chers Amis,
Vous avez été 10.000 à télécharger le Waldgänger. Si nous comparons ces chiffres à ceux que réalisent les versions numériques des livres traditionnels, ils sont pour le moins satisfaisants.
Pour cela je vous remercie chaleureusement. Il n’y avait pas plus grand bonheur que vous puissiez m’offrir.
Merci!
Le principe du Waldgänger, série transmedia freemium.
Quand mon éditeur Numeriklivres m’a proposé de travailler sur un roman de 45 minutes, je ne savais pas où ce projet me mènerait encore. Puis ce fut l’idée non pas d’un volume qui s’imposa à moi, mais bien celle d’un roman feuilleton. J’affectionnais ces romans à épisodes que je lisais gamin et qui étaient depuis tombés en désuétude. J’aimais ce souvenir de l’attente, douleur exquise, durant laquelle j’imaginais ce qui pourrait bien arriver à mon héros favori du moment.
Les aventures du Waldgänger étant trop riches et les dimensions sociales et symboliques du roman étant impossibles à intégrer en 45 minutes seulement, je proposais donc à Numeriklivres de travailler non pas sur un roman de 45 minutes, mais plutôt sur une véritable série de six épisodes.
Et pour ne pas rompre avec mes habitudes de frondeur, alors même que tous s’accordaient à dire que le modèle freemium était voué à l’échec, je décidai d’offrir le premier épisode du Waldgänger et de proposer les autres à 0.99€. Je remercie pour cela mon éditeur qui, même s’il était très dubitatif quand à mon modèle, m’a accordé sa confiance et m’a suivi sur le projet. Sans lui, tout cela n’eut pas été possible.
Et pour renforcer l’exercice je pris la décision d’écrire toute cette histoire en temps réel et d’associer un groupe de rock, les Hopkins, à l’aventure.
Puis un peu plus tard, j’associai les lecteurs eux-mêmes au Waldgänger, en leur proposant de contribuer à un mini jeu sous forme de web-documentaire fiction.
Ma conclusion : écrire est une affaire de conviction. Et la première force contre laquelle nous devons lutter est celle des idées toutes faites et des à priori. Et je vais m’y employer dans les mois prochains! Le modèle du Waldgänger sera bien évidemment répliqué par d’autres auteurs et éditeurs, il va donc falloir que me mette les neurones en branle pour trouver de nouveaux modèles. 🙂
Les projets à venir.
Deux nouvelles séries en cours. Là encore, je vais essayer de vous surprendre. Mais bien entendu, je garde les pitchs de ces futurs romans bien au chaud dans mon athanor.
Ce que je puis vous révéler en revanche dès maintenant c’est le projet plus global dans lequel elles s’inscrivent.
Ceux qui me suivent sur les différents réseaux sociaux ou sur mes blogs l’auront deviné : ce projet est le « projet Yumington ».
Et comme dirait avec beaucoup d’amour quelqu’un qui m’est proche : « c’est quoi cette idée, encore? »
La colonne vertébrale du projet Yumington est d’élever une ville (un univers disent certains), non pas avec des pierres mais avec des mots et des idées.
Je souhaite que Yumington soit un axis mundi de tous les possibles.
Mais j’imagine aujourd’hui aller bien plus loin.
Qu’est-ce qu’une ville sans ses citoyens?
Qu’est-ce qu’une ville sans ses acteurs (devrais-je dire auteurs, graphistes, musiciens…) ?
Les moments les plus forts que j’ai vécus lors de l’écriture du Waldgänger ne furent pas tant ceux passés derrière mon PC, mais bien ceux passés dans les studios d’enregistrement avec les Hopkins, à boire des bière et à travailler sur l’album du Waldgänger. Instants magiques aussi que ceux durant lesquels j’ai travaillé avec les lecteurs/contributeurs (doués d’un talent extraordinaire) pour réaliser le jeu « émeutes à Yumington ».
Vous êtes aussi déjà nombreux à me faire parvenir des textes, des musiques, des images en lien avec Yumington ou le Waldgänger, de véritables petits spin of.
Il n’y a pas à dire, le vrai sens de la création, c’est le partage.
Ces moments, je souhaite les retrouver.
C’est pourquoi, j’imagine aujourd’hui Yumington comme une ville ouverte.
Quand? Comment?
Les moyens se précisent, mais sont loin d’être arrêtés. Et cela est d’autant plus difficile, que ce projet requiert des moyens techniques et financiers.
J’y travaille donc.
Et toutes vos idées sont les bienvenues, car Yumington, cette ville imaginaire, j’aimerais qu’elle devienne aussi la vôtre.
Voici donc la page d’accueil provisoire de Yumington :

N’hésitez pas à visiter cette page et à vous inscrire sur les réseaux sociaux ou à la lettre de Yumington pour rester informés, et pourquoi pas, figurer parmi les premiers colons fondateurs de cet univers.
Voilà…
Encore une fois, 10.000 mercis pour tous vos téléchargements.
Et pour reprendre la formule consacrée :
« A très bientôt pour de nouvelles aventures! »
Jeff.
PS : à l’occasion du téléchargement du 10.000 exemplaire du Waldgänger, vous pouvez jeter un oeil à ça sur Facebook :
Vous pouvez retrouver le Waldgänger et tous les articles associés en cliquant ici.
Félicitations Jeff ! Succès mérité pour cette série qui relance un genre oublié (mais pas par tous heureusement). 😉